一家大饭店不断为黑道份子的骚扰困扰不已,徽娘因为只要你一示弱,徽娘黑道间就 会互传讯息,则将会大堆的诈骗威胁事件发生。是一名专门处理这种事情的高手,她认为不要惧怕黑道份子的凶狠,不要随意踏入对方地盘,且充分的以法律作为后盾,对于黑道自有正确的处理态度。
一家大饭店不断为黑道份子的骚扰困扰不已,徽娘因为只要你一示弱,徽娘黑道间就 会互传讯息,则将会大堆的诈骗威胁事件发生。是一名专门处理这种事情的高手,她认为不要惧怕黑道份子的凶狠,不要随意踏入对方地盘,且充分的以法律作为后盾,对于黑道自有正确的处理态度。
回复 :“败金女”文佳佳(汤唯 饰)曾经是美食杂志编辑,对爱情充满了像电影《西雅图夜未眠》一样的浪漫幻想。而在现实中,为了给自己的孩子一个“美利坚公民”的身份,她不远万里只身来到西雅图的月子中心待产生子。在月子中心,文佳佳炫富的作风引发了房东(金燕玲 饰)和其他孕妇周逸(海清 饰)、陈悦(买红妹 饰)的反感,倍感孤独的她只能向司机郝志Frank(吴秀波 饰)倾诉心声。而看上去木讷老实的“落魄叔”Frank并不是一个平庸的男子,他在中国曾是一位一流的心血管疾病方面的名医。在相处中,Frank的体贴包容渐渐融化着文佳佳的刁蛮任性。当文佳佳的富豪男友突然失踪后,一夜之间变成穷人的文佳佳得到了Frank无微不至的照顾,跟Frank和他的女儿Julie(宋美曼 & 宋美慧 饰)一起生活的这段日子,让文佳佳找到了家的温暖。当经历了变故的文佳佳,生下了孩子,就要结束她在西雅图的颠沛之旅时,她与Frank之间已经产生了微妙的化学变化,这时的她才发现自己真正追求的爱情是什么。离开西雅图并不代表结束,离开是下一次相遇的开始……
回复 :1980年比利时的默兹河畔,钢铁厂一家接一家地倒闭,成千上万的工人不得不另谋生路,居住于瑟兰的钢铁工人法布里斯也未能幸免于难。原本以丰富的钢铁知识和精湛的业务水平引以为傲的他,觉得自己仿佛一夜之间成了身无一技之长的废人,从此一蹶不振。深爱他的妻子席琳为了帮助丈夫振作起来做了各种努力,却仍换来他的不告而别。对丈夫的爱使她始终不曾放弃寻找,然而这份爱又能否拯救那个心如死灰的男人?(小易甫字幕组)
回复 :Walden (Diaries, Notes & Sketches) de Jonas Mekas États-Unis, 1969, 16mm, 180’, nb et coul., vostf filmé entre 1964 et1968, monté en 1968-1969Walden est le premier des journaux de Jonas Mekas, rassemblés sous le titre générique Diaries, Notes & Sketches – le premier monté, même si Lost Lost Lost, achevé en 1976, montre la période précédente, de 1949 à 1963.« Depuis 1950, je n’ai cessé de tenir mon journal filmé. Je me promenais avec ma Bolex en réagissant à la réalité immédiate : situations, amis, New York, saisons. […] Walden contient le matériel tourné de 1964 à 1968 monté dans l’ordre chronologique. La bande-son utilise les sons enregistrés à la même époque : voix, métro, bruits de rues, un peu de Chopin (je suis un romantique) et d’autres sons, significatifs ou non. »Jonas Mekas« Je n’ai pas disposé de ces longues plages de temps nécessaires à la préparation d’un scénario, puis au tournage, puis au montage, etc. Je n’ai eu que des bribes de temps qui ne m’ont permis de tourner que des bribes de film. Toute mon œuvre personnelle est devenue comme une série de notes. Je me disais : je vais faire tout ce que je peux aujourd’hui, parce que sinon je ne trouverai pas d’autre moment libre avant des semaines. Si je peux filmer une minute, je filme une minute. Si je peux filmer dix secondes, je filme dix secondes. Je prends ce que je peux, désespérément. Mais pendant longtemps, je n’ai pas visionné ce que je filmais et emmagasinais ainsi. Je me disais que tout ce que je faisais, c’était de l’entraînement. »Jonas Mekas, 1972« Walden de Jonas Mekas s’impose, près de trente ans plus tard, comme un document cinématographique essentiel de la vie artistique new-yorkaise à l’une de ses époques les plus grandioses. Sans jamais choquer ni se confesser, Mekas a imprégné chaque instant de ce très long film des nuances de sa personnalité. Parmi un vaste éventail de personnages, pour la plupart non nommés ou simplement appelés par leur prénom – bien que certains soient mondialement célèbres –, le seul portrait psychologique est celui du cinéaste lui-même : un poète lituanien exilé, fasciné et torturé par sa lente américanisation. Le film est dominé par un rythme staccato nerveux qui s’épanche régulièrement en grandes exaltations. En accumulant massivement des images, Mekas s’est constitué des archives uniques en leur genre pour assembler ce journal visuel, le premier d’une longue série. Aucun autre film ne restitue à ce point la sensation propre à ce temps et à ce lieu, telle qu’on peut la retrouver en regardant le film aujourd’hui. En tant que personnage secondaire apparaissant régulièrement devant la caméra de mon ami, je suis conscient combien sa représentation des autres reste fragmentaire et elliptique, et cependant ces images sont devenues pour moi les indices visuels les plus forts de la personne que j’étais il y a trente ans. Ceci est peut-être la clé de l’œuvre de Mekas : sa découverte d’une forme cinématographique laissant transparaître ses changements d’humeur, sans imposer un masque cohérent de lui-même. Il a ainsi construit une oeuvre qui laisse les autres apparaître dans leur ambiguïté phénoménale. »P. Adams Sitney, 1996, Le Livre de Walden, éd. Paris Expérimental, 1997« Disons que, cinématographiquement parlant, il n’y a peut-être rien de plus beau que les trois premiers plans de Walden : des arbres dans un parc bleuté par les reflets du soleil d’hiver, la neige et l’aube du printemps ; du temps, proustien ou haché en haïku, du temps qui tient dans la main, du souvenir partout. »Philippe Azoury, « Vivace Jonas Mekas », Libération, 31 octobre 2000