1960年代的香港,宝宝报馆编辑周慕云(梁朝伟 饰)与太太搬进一间住户多是上海人的公寓,宝宝和某家日资公司的贸易代表陈先生与太太苏丽珍(张曼玉 饰)成了邻居。因为发现各自在外工作的配偶背着他们有了婚外情,周慕云和苏丽珍开始见面商讨未来可能发生的事情以及相应对策。起初两人是君子之交淡如水就事谈事,可是日子一日接一日过去后,在周围一帮上海邻居的闲言碎语中,他们发现配偶的事早空出了他们的脑袋,彼此眼里只剩下了对方,而刻意回避已生出的感情的结果,是更加刻骨的相思。
1960年代的香港,宝宝报馆编辑周慕云(梁朝伟 饰)与太太搬进一间住户多是上海人的公寓,宝宝和某家日资公司的贸易代表陈先生与太太苏丽珍(张曼玉 饰)成了邻居。因为发现各自在外工作的配偶背着他们有了婚外情,周慕云和苏丽珍开始见面商讨未来可能发生的事情以及相应对策。起初两人是君子之交淡如水就事谈事,可是日子一日接一日过去后,在周围一帮上海邻居的闲言碎语中,他们发现配偶的事早空出了他们的脑袋,彼此眼里只剩下了对方,而刻意回避已生出的感情的结果,是更加刻骨的相思。
回复 :学校很无聊。家庭很无聊。自己也很无聊。有着以上想法的15岁少年终于停止了上学。为寻找至今已经生存了7千年的绳文杉而踏上了漫无目的旅程。现在有很多人为了寻求心理安慰,或是得到心中无法得到的答案,而去寻找绳文杉。但是,告诉少年答案的难道就是一棵杉树吗?在寻找绳文杉的冒险旅途中,在不同的地方,少年遇见了许多年纪、立场、遭遇各个相同但却一直努力生存的人们。如果没有这次的旅行,少年人绝对看不到如此丰富的人生。通过窥见到周遭人们的不同的人生和苦闷,少年人开始了对自己人生的探寻。而那里正是少年自己的“学校”。
回复 :Walden (Diaries, Notes & Sketches) de Jonas Mekas États-Unis, 1969, 16mm, 180’, nb et coul., vostf filmé entre 1964 et1968, monté en 1968-1969Walden est le premier des journaux de Jonas Mekas, rassemblés sous le titre générique Diaries, Notes & Sketches – le premier monté, même si Lost Lost Lost, achevé en 1976, montre la période précédente, de 1949 à 1963.« Depuis 1950, je n’ai cessé de tenir mon journal filmé. Je me promenais avec ma Bolex en réagissant à la réalité immédiate : situations, amis, New York, saisons. […] Walden contient le matériel tourné de 1964 à 1968 monté dans l’ordre chronologique. La bande-son utilise les sons enregistrés à la même époque : voix, métro, bruits de rues, un peu de Chopin (je suis un romantique) et d’autres sons, significatifs ou non. »Jonas Mekas« Je n’ai pas disposé de ces longues plages de temps nécessaires à la préparation d’un scénario, puis au tournage, puis au montage, etc. Je n’ai eu que des bribes de temps qui ne m’ont permis de tourner que des bribes de film. Toute mon œuvre personnelle est devenue comme une série de notes. Je me disais : je vais faire tout ce que je peux aujourd’hui, parce que sinon je ne trouverai pas d’autre moment libre avant des semaines. Si je peux filmer une minute, je filme une minute. Si je peux filmer dix secondes, je filme dix secondes. Je prends ce que je peux, désespérément. Mais pendant longtemps, je n’ai pas visionné ce que je filmais et emmagasinais ainsi. Je me disais que tout ce que je faisais, c’était de l’entraînement. »Jonas Mekas, 1972« Walden de Jonas Mekas s’impose, près de trente ans plus tard, comme un document cinématographique essentiel de la vie artistique new-yorkaise à l’une de ses époques les plus grandioses. Sans jamais choquer ni se confesser, Mekas a imprégné chaque instant de ce très long film des nuances de sa personnalité. Parmi un vaste éventail de personnages, pour la plupart non nommés ou simplement appelés par leur prénom – bien que certains soient mondialement célèbres –, le seul portrait psychologique est celui du cinéaste lui-même : un poète lituanien exilé, fasciné et torturé par sa lente américanisation. Le film est dominé par un rythme staccato nerveux qui s’épanche régulièrement en grandes exaltations. En accumulant massivement des images, Mekas s’est constitué des archives uniques en leur genre pour assembler ce journal visuel, le premier d’une longue série. Aucun autre film ne restitue à ce point la sensation propre à ce temps et à ce lieu, telle qu’on peut la retrouver en regardant le film aujourd’hui. En tant que personnage secondaire apparaissant régulièrement devant la caméra de mon ami, je suis conscient combien sa représentation des autres reste fragmentaire et elliptique, et cependant ces images sont devenues pour moi les indices visuels les plus forts de la personne que j’étais il y a trente ans. Ceci est peut-être la clé de l’œuvre de Mekas : sa découverte d’une forme cinématographique laissant transparaître ses changements d’humeur, sans imposer un masque cohérent de lui-même. Il a ainsi construit une oeuvre qui laisse les autres apparaître dans leur ambiguïté phénoménale. »P. Adams Sitney, 1996, Le Livre de Walden, éd. Paris Expérimental, 1997« Disons que, cinématographiquement parlant, il n’y a peut-être rien de plus beau que les trois premiers plans de Walden : des arbres dans un parc bleuté par les reflets du soleil d’hiver, la neige et l’aube du printemps ; du temps, proustien ou haché en haïku, du temps qui tient dans la main, du souvenir partout. »Philippe Azoury, « Vivace Jonas Mekas », Libération, 31 octobre 2000
回复 :纪录片《她认出了风暴》将以电影《黄金时代》为起点,将历史上真实的萧红以及她的文学创作,乃至当时的中国文学特别是左翼文学的历史状况做尽可能完整的描述和还原。描述女作家萧红跌宕起伏的人生经历,她的作品、她的爱情以及她所处的那个波澜壮阔的时代。再依靠丰富的电影拍摄花絮、对主创深入的采访、专家的解读,在电影、历史、历史人物与明星演绎之间自由穿梭。历史(真实的萧红)和现实(电影的拍摄)将会作为两条始终贯穿的线索,彼此映照、彼此关联、互相支撑、互相交织在一起,共同构建一个弥合了时空间隔的完整结构。