1891年在布拉格,袜视五个男孩在参观科学技术博览会时,袜视无畏地登上了一个可以操控的飞船,开始在空中遨游。任何追捕的人都无法抓到他们。他们从欧洲一直飞到大洋洲。突然一阵台风完全摧毁了飞船,男孩们被冲到了一个无名的小岛……他们在那里像罗宾逊那样生活,并发现了传说的尼莫船长的洞穴,他们将遇到一群冒险家。
1891年在布拉格,袜视五个男孩在参观科学技术博览会时,袜视无畏地登上了一个可以操控的飞船,开始在空中遨游。任何追捕的人都无法抓到他们。他们从欧洲一直飞到大洋洲。突然一阵台风完全摧毁了飞船,男孩们被冲到了一个无名的小岛……他们在那里像罗宾逊那样生活,并发现了传说的尼莫船长的洞穴,他们将遇到一群冒险家。
回复 :"奸母",杀戮,与《残酷食人族》,如出一辙,意大利超真实恐怖片经典之作。不完全是由头杀到完场,至少它有一两场"床戏"与裸女,更有"奸母"的异象,满足大部分(男性)观众的愿望。它的拍摄手法亦不算太粗烂,布景不差,丧尸的化妆尤其好。演员演出也算不俗。其实是七、八十年代意大利外销美国的B级商业电影的代表作。
回复 :本片记录了西部非洲的乡下青年到城市打工的经历。许多尼日利亚青年离开位于内陆的家乡来到沿海国家象牙海岸打工,许多人在首都阿比让的平民区落脚。本片主人公是一位仿照美国电影明星取名爱德华·罗宾逊的年轻人,他在摄影机前讲述自己及其同伴的故事。The film depicts an ordinary week in the lives of men and women from Niger who have migrated to Abidjan, Cote D'Ivoire for work. After a short introduction by Rouch, "Edward G. Robinson"-Omarou Ganda, who like the film's other subject-collaborators plays himself under the name of a Western movie star-takes over the film's narration, recreating dialogue and providing freewheeling commentary on his experiences.
回复 :Reminiscences of a Journey to Lithuania de Jonas MekasÉtats-Unis, 1972, 16mm, 82’, coul., vostfmusique : Konstantinas Ciurlionis« Cette œuvre est composée de trois parties. La première est faite de films que j’ai tournés avec ma première Bolex à notre arrivée en Amérique, surtout pendant les années 1950 à 1953. Ce sont les images de ma vie, de celle d’Adolfas, de ce à quoi nous ressemblions à l’époque ; des plans d’immigrants à Brooklyn, pique-niquant, dansant, chantant ; les rues de Williamsburg. La seconde partie a été tournée en août 1971, en Lituanie. Presque tout a été filmé à Seminiskiai, mon village natal. On y voit la vieille maison, ma mère (née en 1887), tous mes frères célébrant notre retour, les endroits que nous connaissions, la vie aux champs et autres détails insignifiants. Ce n’est pas une image de la Lituanie actuelle, ce sont les souvenirs d’une "Personne déplacée" retrouvant sa maison pour la première fois après vingt-cinq ans. La troisième partie débute par une parenthèse sur Elmshorn, un faubourg de Hambourg, où nous avons passé un an dans un camp de travaux forcés pendant la guerre. Après avoir fermé la parenthèse, nous nous retrouvons à Vienne avec quelques-uns de mes meilleurs amis, Peter Kubelka, Hermann Nitsch, Annette Michelson, Ken Jacobs. Le film s’achève sur l’incendie du marché aux fruits de Vienne, en août 1971. Le son : je parle, pendant une grande partie du film, de moi-même en tant que "Personne déplacée", mes rapports avec la Maison, la Mémoire, la Culture, les Racines, l’Enfance. Il y aussi quelques chansons lituaniennes chantées par tous les frères Mekas. »Jonas Mekas« Mekas n’a donc pas choisi l’exil. Les circonstances l’y ont contraint. Il y a deux sortes de voyageurs, rappelle-t-il à propos de Reminiscences of a Journey to Lithuania, ceux qui partent de leur plein gré à la rencontre du monde pour chercher fortune ou simplement aller voir ailleurs si l’herbe est "plus verte" et qui, à la manière du Wilhelm Meister de Goethe font de leur voyage un roman d’apprentissage, et puis il y a les autres, les déracinés, ceux qui sont arrachés de force à leur pays comme de la mauvaise herbe et qui semblent condamnés au ressassement de la nostalgie, au travail infini du deuil. »Patrice Rollet, « Les exils de Jonas Mekas », Les Cahiers du cinéma n° 463, janvier 1993