沖縄の阿嘉島の民宿で飼われていた雄犬シロが、春暖対岸の座間味島にいる恋人の雌犬マリリンに逢うために海を泳いで渡った実話を元に製作された。原作・脚本は野沢尚。シロ役は本物のシロが演じたが、春暖本物のマリリンは撮影当時すでに他界していたため、同じ犬種の犬を起用した。
沖縄の阿嘉島の民宿で飼われていた雄犬シロが、春暖対岸の座間味島にいる恋人の雌犬マリリンに逢うために海を泳いで渡った実話を元に製作された。原作・脚本は野沢尚。シロ役は本物のシロが演じたが、春暖本物のマリリンは撮影当時すでに他界していたため、同じ犬種の犬を起用した。
回复 :约书亚·菲尔茨·米尔本和瑞安·尼科迪默斯这对老友创立了一项极简主义运动,讲述一切从简如何能让我们的生活变得更好。
回复 :剧情梗概:本片是一部近年来少数几个令人称赞的电影,拍摄内容全部写实而不夸大,甚至剧情都忠于原着的把过程完整的呈现在观众面前。以半纪录片的方式描述波湾战争时英国特种空降勤务队(SAS)执行一项代号为”BravoTwo Zero”的真实故事。1991年1月,八名作战经验丰富的SAS老兵准备渗透伊拉克境内寻找并摧毁令空军无法轰炸的机动式飞毛腿飞弹基地,此任务由Andy McNab(Sean Bean饰演)领军,队员包括Stan, Dinger, Mark, Vince , Bob, Legs 和 Chris(描述相同故事小说The One That Got Away的作者)。九人的特战小组整装完毕后,搭乘直升机进入伊拉克境内,不料一下飞机却发生无线电调错频率无法与基地联系的问题,紧接着又被伊拉克士兵发现,他们为了逃避追杀舍弃重装备,此后一路上就是不停的逃命。他们白天睡觉,晚上赶路,还要忍受沙漠日夜温差与神出鬼没的伊拉克民兵,但是还是依序有部份队友脱队,走散,甚至体力不知而倒地。一路上陆续有人死亡与被俘,最后只剩下Chris 一个人,他设下陷阱突击少数仍在追杀的伊拉克士兵,途中无意间发现飞毛腿飞弹的车队,但是已经弹尽粮绝的Chris也对它无可奈何了。最后Chris顺利穿越沙漠逃到叙利亚。拍摄特点为了强调真实性,本片以半纪录片的方式拍摄,并于夜间大量应用夜视镜头画面,让观众能够身历其境。但是本片最为难得的就是忠实的描述一项特战行动的始末。从出发前装备的秤重整理,士兵对战争的无奈。到一路逃亡的内心刻划,英军特种部队战术与美军的不同之处均完整的拍摄出来。也许是强调真实性的关系,本片为近年来少见对装备、武器、战术与特种作战完整呈现的电影。特种部队英国特种空降勤务队(Special Air Service),波湾战争期间联军的特种部队多次深入伊拉克境内执行寻找摧毁飞毛腿飞弹发射基地的秘密任务,这些危险的任务大部分并未公开,也未受到一般人的重视。武器装具M16A2步枪+M203榴弹发射器英军沙漠迷彩服
回复 :Walden (Diaries, Notes & Sketches) de Jonas Mekas États-Unis, 1969, 16mm, 180’, nb et coul., vostf filmé entre 1964 et1968, monté en 1968-1969Walden est le premier des journaux de Jonas Mekas, rassemblés sous le titre générique Diaries, Notes & Sketches – le premier monté, même si Lost Lost Lost, achevé en 1976, montre la période précédente, de 1949 à 1963.« Depuis 1950, je n’ai cessé de tenir mon journal filmé. Je me promenais avec ma Bolex en réagissant à la réalité immédiate : situations, amis, New York, saisons. […] Walden contient le matériel tourné de 1964 à 1968 monté dans l’ordre chronologique. La bande-son utilise les sons enregistrés à la même époque : voix, métro, bruits de rues, un peu de Chopin (je suis un romantique) et d’autres sons, significatifs ou non. »Jonas Mekas« Je n’ai pas disposé de ces longues plages de temps nécessaires à la préparation d’un scénario, puis au tournage, puis au montage, etc. Je n’ai eu que des bribes de temps qui ne m’ont permis de tourner que des bribes de film. Toute mon œuvre personnelle est devenue comme une série de notes. Je me disais : je vais faire tout ce que je peux aujourd’hui, parce que sinon je ne trouverai pas d’autre moment libre avant des semaines. Si je peux filmer une minute, je filme une minute. Si je peux filmer dix secondes, je filme dix secondes. Je prends ce que je peux, désespérément. Mais pendant longtemps, je n’ai pas visionné ce que je filmais et emmagasinais ainsi. Je me disais que tout ce que je faisais, c’était de l’entraînement. »Jonas Mekas, 1972« Walden de Jonas Mekas s’impose, près de trente ans plus tard, comme un document cinématographique essentiel de la vie artistique new-yorkaise à l’une de ses époques les plus grandioses. Sans jamais choquer ni se confesser, Mekas a imprégné chaque instant de ce très long film des nuances de sa personnalité. Parmi un vaste éventail de personnages, pour la plupart non nommés ou simplement appelés par leur prénom – bien que certains soient mondialement célèbres –, le seul portrait psychologique est celui du cinéaste lui-même : un poète lituanien exilé, fasciné et torturé par sa lente américanisation. Le film est dominé par un rythme staccato nerveux qui s’épanche régulièrement en grandes exaltations. En accumulant massivement des images, Mekas s’est constitué des archives uniques en leur genre pour assembler ce journal visuel, le premier d’une longue série. Aucun autre film ne restitue à ce point la sensation propre à ce temps et à ce lieu, telle qu’on peut la retrouver en regardant le film aujourd’hui. En tant que personnage secondaire apparaissant régulièrement devant la caméra de mon ami, je suis conscient combien sa représentation des autres reste fragmentaire et elliptique, et cependant ces images sont devenues pour moi les indices visuels les plus forts de la personne que j’étais il y a trente ans. Ceci est peut-être la clé de l’œuvre de Mekas : sa découverte d’une forme cinématographique laissant transparaître ses changements d’humeur, sans imposer un masque cohérent de lui-même. Il a ainsi construit une oeuvre qui laisse les autres apparaître dans leur ambiguïté phénoménale. »P. Adams Sitney, 1996, Le Livre de Walden, éd. Paris Expérimental, 1997« Disons que, cinématographiquement parlant, il n’y a peut-être rien de plus beau que les trois premiers plans de Walden : des arbres dans un parc bleuté par les reflets du soleil d’hiver, la neige et l’aube du printemps ; du temps, proustien ou haché en haïku, du temps qui tient dans la main, du souvenir partout. »Philippe Azoury, « Vivace Jonas Mekas », Libération, 31 octobre 2000