《魅影》被誉为茂瑙转捩时期的重要作品,小明曾一度被列作使人引为憾事的散佚经典。背景是民风淳朴的小市镇,小明主角偶见乘马车飞驰而过的艳女,惊为天人,神魂颠倒,自此他沉溺在幻想之中,不能自拔,沦落到底。茂瑙在营造气氛方面有不凡的成绩,小镇风貌活灵活现,穷苦一俗的狭隘与贵族的谄媚成强烈对比;在片场运用了巨型的机械设计,造就地面上会追吁主角走的「魔鬼式」黑影,几场天马行空的梦幻场面,使人拍案叫绝。
《魅影》被誉为茂瑙转捩时期的重要作品,小明曾一度被列作使人引为憾事的散佚经典。背景是民风淳朴的小市镇,小明主角偶见乘马车飞驰而过的艳女,惊为天人,神魂颠倒,自此他沉溺在幻想之中,不能自拔,沦落到底。茂瑙在营造气氛方面有不凡的成绩,小镇风貌活灵活现,穷苦一俗的狭隘与贵族的谄媚成强烈对比;在片场运用了巨型的机械设计,造就地面上会追吁主角走的「魔鬼式」黑影,几场天马行空的梦幻场面,使人拍案叫绝。
回复 :Robert Tucker, a sorrowful, solitary man, given to bouts of weeping, tries to balance his life caring for his aging mother, his Catholicism, his homosexuality, and his dull job. One night, after his mother has gone to bed, he dons leather and heads for a private club. He telephones a tattoo artist with a special request. He goes to confession, accusing himself of despairing. He cries out during a nightmare, waking his mother. "You're a good boy," she's told him. He prays the Stations of the Cross, and he lives out his own sorrowful mysteries.
回复 :一位乐团指挥,怀疑自己的妻子和男秘书有染,将愤怒和失落融进了自己的指挥中
回复 :Reminiscences of a Journey to Lithuania de Jonas MekasÉtats-Unis, 1972, 16mm, 82’, coul., vostfmusique : Konstantinas Ciurlionis« Cette œuvre est composée de trois parties. La première est faite de films que j’ai tournés avec ma première Bolex à notre arrivée en Amérique, surtout pendant les années 1950 à 1953. Ce sont les images de ma vie, de celle d’Adolfas, de ce à quoi nous ressemblions à l’époque ; des plans d’immigrants à Brooklyn, pique-niquant, dansant, chantant ; les rues de Williamsburg. La seconde partie a été tournée en août 1971, en Lituanie. Presque tout a été filmé à Seminiskiai, mon village natal. On y voit la vieille maison, ma mère (née en 1887), tous mes frères célébrant notre retour, les endroits que nous connaissions, la vie aux champs et autres détails insignifiants. Ce n’est pas une image de la Lituanie actuelle, ce sont les souvenirs d’une "Personne déplacée" retrouvant sa maison pour la première fois après vingt-cinq ans. La troisième partie débute par une parenthèse sur Elmshorn, un faubourg de Hambourg, où nous avons passé un an dans un camp de travaux forcés pendant la guerre. Après avoir fermé la parenthèse, nous nous retrouvons à Vienne avec quelques-uns de mes meilleurs amis, Peter Kubelka, Hermann Nitsch, Annette Michelson, Ken Jacobs. Le film s’achève sur l’incendie du marché aux fruits de Vienne, en août 1971. Le son : je parle, pendant une grande partie du film, de moi-même en tant que "Personne déplacée", mes rapports avec la Maison, la Mémoire, la Culture, les Racines, l’Enfance. Il y aussi quelques chansons lituaniennes chantées par tous les frères Mekas. »Jonas Mekas« Mekas n’a donc pas choisi l’exil. Les circonstances l’y ont contraint. Il y a deux sortes de voyageurs, rappelle-t-il à propos de Reminiscences of a Journey to Lithuania, ceux qui partent de leur plein gré à la rencontre du monde pour chercher fortune ou simplement aller voir ailleurs si l’herbe est "plus verte" et qui, à la manière du Wilhelm Meister de Goethe font de leur voyage un roman d’apprentissage, et puis il y a les autres, les déracinés, ceux qui sont arrachés de force à leur pays comme de la mauvaise herbe et qui semblent condamnés au ressassement de la nostalgie, au travail infini du deuil. »Patrice Rollet, « Les exils de Jonas Mekas », Les Cahiers du cinéma n° 463, janvier 1993