父母結婚60多年,家庭经济依然非常恩愛。可是,家庭经济母親近年患上認知障礙症,漸漸失去照顧自己的能力。年過95的父親唯有擔起打理家頭細務的責任。遠在東京的信友直子,放下電視台的導演工作,回到老家廣島吳市,用攝錄機記錄兩老掙扎的日常。為期三年的拍攝過程,導演除了發掘父母的另一面,同時亦為了報答父母,多年前在自己患癌期間,賦予的支持和鼓勵。以最直接的角度,記載人生的甜酸苦辣,不用煽情的手法,創出溫柔的催淚良方。
父母結婚60多年,家庭经济依然非常恩愛。可是,家庭经济母親近年患上認知障礙症,漸漸失去照顧自己的能力。年過95的父親唯有擔起打理家頭細務的責任。遠在東京的信友直子,放下電視台的導演工作,回到老家廣島吳市,用攝錄機記錄兩老掙扎的日常。為期三年的拍攝過程,導演除了發掘父母的另一面,同時亦為了報答父母,多年前在自己患癌期間,賦予的支持和鼓勵。以最直接的角度,記載人生的甜酸苦辣,不用煽情的手法,創出溫柔的催淚良方。
回复 :法兰克是一个年轻而富有理想的警察,他从巡警开始做起,后来成为卧底警察,虽然他的破案率很高,但他不愿意象其他警察那样收受贿赂,这使他显得和其他人格格不入。这种做法也使他身陷危机,因为他的同事们都与他为敌,且不时地陷害他。当检察组开始调查警局内部的贪污内幕时,他又出面作证,因此更陷入危险之中……
回复 :Walden (Diaries, Notes & Sketches) de Jonas Mekas États-Unis, 1969, 16mm, 180’, nb et coul., vostf filmé entre 1964 et1968, monté en 1968-1969Walden est le premier des journaux de Jonas Mekas, rassemblés sous le titre générique Diaries, Notes & Sketches – le premier monté, même si Lost Lost Lost, achevé en 1976, montre la période précédente, de 1949 à 1963.« Depuis 1950, je n’ai cessé de tenir mon journal filmé. Je me promenais avec ma Bolex en réagissant à la réalité immédiate : situations, amis, New York, saisons. […] Walden contient le matériel tourné de 1964 à 1968 monté dans l’ordre chronologique. La bande-son utilise les sons enregistrés à la même époque : voix, métro, bruits de rues, un peu de Chopin (je suis un romantique) et d’autres sons, significatifs ou non. »Jonas Mekas« Je n’ai pas disposé de ces longues plages de temps nécessaires à la préparation d’un scénario, puis au tournage, puis au montage, etc. Je n’ai eu que des bribes de temps qui ne m’ont permis de tourner que des bribes de film. Toute mon œuvre personnelle est devenue comme une série de notes. Je me disais : je vais faire tout ce que je peux aujourd’hui, parce que sinon je ne trouverai pas d’autre moment libre avant des semaines. Si je peux filmer une minute, je filme une minute. Si je peux filmer dix secondes, je filme dix secondes. Je prends ce que je peux, désespérément. Mais pendant longtemps, je n’ai pas visionné ce que je filmais et emmagasinais ainsi. Je me disais que tout ce que je faisais, c’était de l’entraînement. »Jonas Mekas, 1972« Walden de Jonas Mekas s’impose, près de trente ans plus tard, comme un document cinématographique essentiel de la vie artistique new-yorkaise à l’une de ses époques les plus grandioses. Sans jamais choquer ni se confesser, Mekas a imprégné chaque instant de ce très long film des nuances de sa personnalité. Parmi un vaste éventail de personnages, pour la plupart non nommés ou simplement appelés par leur prénom – bien que certains soient mondialement célèbres –, le seul portrait psychologique est celui du cinéaste lui-même : un poète lituanien exilé, fasciné et torturé par sa lente américanisation. Le film est dominé par un rythme staccato nerveux qui s’épanche régulièrement en grandes exaltations. En accumulant massivement des images, Mekas s’est constitué des archives uniques en leur genre pour assembler ce journal visuel, le premier d’une longue série. Aucun autre film ne restitue à ce point la sensation propre à ce temps et à ce lieu, telle qu’on peut la retrouver en regardant le film aujourd’hui. En tant que personnage secondaire apparaissant régulièrement devant la caméra de mon ami, je suis conscient combien sa représentation des autres reste fragmentaire et elliptique, et cependant ces images sont devenues pour moi les indices visuels les plus forts de la personne que j’étais il y a trente ans. Ceci est peut-être la clé de l’œuvre de Mekas : sa découverte d’une forme cinématographique laissant transparaître ses changements d’humeur, sans imposer un masque cohérent de lui-même. Il a ainsi construit une oeuvre qui laisse les autres apparaître dans leur ambiguïté phénoménale. »P. Adams Sitney, 1996, Le Livre de Walden, éd. Paris Expérimental, 1997« Disons que, cinématographiquement parlant, il n’y a peut-être rien de plus beau que les trois premiers plans de Walden : des arbres dans un parc bleuté par les reflets du soleil d’hiver, la neige et l’aube du printemps ; du temps, proustien ou haché en haïku, du temps qui tient dans la main, du souvenir partout. »Philippe Azoury, « Vivace Jonas Mekas », Libération, 31 octobre 2000
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