凤山一战,绅士瞿匪受重创。瞿湘玉见大势已去,绅士与盘歌寨的何文才会和。吴波化妆改扮,在史云哲侄儿的婚礼上将其活捉,经劝导,史云哲决定谈判。瞿湘玉为防有变以高官厚禄拉拢史云哲。吴波“单刀赴会”,争取史云哲。吴史二人来盘歌寨诈降被瞿湘玉识破。顿时硝烟四起。土匪把吴波妻子李桂芳和小虎押到悬崖。瞿湘玉借机逃跑之际,李桂芳抱住匪徒滚下悬崖。我军随即攻破盘歌寨。随后,我军搜到残匪老巢黑龙洞,全歼顽匪。
凤山一战,绅士瞿匪受重创。瞿湘玉见大势已去,绅士与盘歌寨的何文才会和。吴波化妆改扮,在史云哲侄儿的婚礼上将其活捉,经劝导,史云哲决定谈判。瞿湘玉为防有变以高官厚禄拉拢史云哲。吴波“单刀赴会”,争取史云哲。吴史二人来盘歌寨诈降被瞿湘玉识破。顿时硝烟四起。土匪把吴波妻子李桂芳和小虎押到悬崖。瞿湘玉借机逃跑之际,李桂芳抱住匪徒滚下悬崖。我军随即攻破盘歌寨。随后,我军搜到残匪老巢黑龙洞,全歼顽匪。
回复 :居住在东京的35岁男子的铃木英雄(大泉洋 饰)是某著名漫画家的助手,他早年曾出版过单行本,但在此之后一直籍籍无名。不仅生活拮据,与女朋友黑川彻子(片濑那奈 饰)的关系也日趋紧张。许是太过为自身的境遇所焦灼,英雄根本没发觉周遭接连发生的异样。直到冷战许久的女友化身为恐怖丧尸,他才发现全日本早已被名为ZQN的僵尸病毒所攻占。原本秩序井然的都市,顿时变成了僵尸肆虐的狩猎场。他慌不择路之际,与女高中生早狩比呂美(有村架纯 饰)坐上一辆出租车,历经千难万险逃出了城市。根据手机上收到的信息,他们朝向ZQN不宜生存的富士山前进,并在途中邂逅了护士的薮(长泽雅美 饰)所在的幸存者们。只不过,危机和考验并未就此结束……本片根据漫画家花泽健吾的同名原作改编。
回复 :Zach's life is upended when performance anxiety in bed leads to a life-shattering accusation: his girlfriend says she thinks he's gay, and Zach wonders if she's right.
回复 :Walden (Diaries, Notes & Sketches) de Jonas Mekas États-Unis, 1969, 16mm, 180’, nb et coul., vostf filmé entre 1964 et1968, monté en 1968-1969Walden est le premier des journaux de Jonas Mekas, rassemblés sous le titre générique Diaries, Notes & Sketches – le premier monté, même si Lost Lost Lost, achevé en 1976, montre la période précédente, de 1949 à 1963.« Depuis 1950, je n’ai cessé de tenir mon journal filmé. Je me promenais avec ma Bolex en réagissant à la réalité immédiate : situations, amis, New York, saisons. […] Walden contient le matériel tourné de 1964 à 1968 monté dans l’ordre chronologique. La bande-son utilise les sons enregistrés à la même époque : voix, métro, bruits de rues, un peu de Chopin (je suis un romantique) et d’autres sons, significatifs ou non. »Jonas Mekas« Je n’ai pas disposé de ces longues plages de temps nécessaires à la préparation d’un scénario, puis au tournage, puis au montage, etc. Je n’ai eu que des bribes de temps qui ne m’ont permis de tourner que des bribes de film. Toute mon œuvre personnelle est devenue comme une série de notes. Je me disais : je vais faire tout ce que je peux aujourd’hui, parce que sinon je ne trouverai pas d’autre moment libre avant des semaines. Si je peux filmer une minute, je filme une minute. Si je peux filmer dix secondes, je filme dix secondes. Je prends ce que je peux, désespérément. Mais pendant longtemps, je n’ai pas visionné ce que je filmais et emmagasinais ainsi. Je me disais que tout ce que je faisais, c’était de l’entraînement. »Jonas Mekas, 1972« Walden de Jonas Mekas s’impose, près de trente ans plus tard, comme un document cinématographique essentiel de la vie artistique new-yorkaise à l’une de ses époques les plus grandioses. Sans jamais choquer ni se confesser, Mekas a imprégné chaque instant de ce très long film des nuances de sa personnalité. Parmi un vaste éventail de personnages, pour la plupart non nommés ou simplement appelés par leur prénom – bien que certains soient mondialement célèbres –, le seul portrait psychologique est celui du cinéaste lui-même : un poète lituanien exilé, fasciné et torturé par sa lente américanisation. Le film est dominé par un rythme staccato nerveux qui s’épanche régulièrement en grandes exaltations. En accumulant massivement des images, Mekas s’est constitué des archives uniques en leur genre pour assembler ce journal visuel, le premier d’une longue série. Aucun autre film ne restitue à ce point la sensation propre à ce temps et à ce lieu, telle qu’on peut la retrouver en regardant le film aujourd’hui. En tant que personnage secondaire apparaissant régulièrement devant la caméra de mon ami, je suis conscient combien sa représentation des autres reste fragmentaire et elliptique, et cependant ces images sont devenues pour moi les indices visuels les plus forts de la personne que j’étais il y a trente ans. Ceci est peut-être la clé de l’œuvre de Mekas : sa découverte d’une forme cinématographique laissant transparaître ses changements d’humeur, sans imposer un masque cohérent de lui-même. Il a ainsi construit une oeuvre qui laisse les autres apparaître dans leur ambiguïté phénoménale. »P. Adams Sitney, 1996, Le Livre de Walden, éd. Paris Expérimental, 1997« Disons que, cinématographiquement parlant, il n’y a peut-être rien de plus beau que les trois premiers plans de Walden : des arbres dans un parc bleuté par les reflets du soleil d’hiver, la neige et l’aube du printemps ; du temps, proustien ou haché en haïku, du temps qui tient dans la main, du souvenir partout. »Philippe Azoury, « Vivace Jonas Mekas », Libération, 31 octobre 2000